Vendredi 14 Octobre 2022

Aujourd’hui nous avons visité l’école d’Abomey, Saint Jean-Paul ll de Sogbo-Aliho, école dans laquelle Père Alain a passé quelques années en tant que directeur.

Dès notre arrivée, nous avons remarqué que Père Alain suscitait de nombreux sourires chez les élèves et professeurs. Cette école contient 800 élèves, de maternelle à la terminale. Les élèves étaient très heureux de nous voir et nous nous sommes très bien intégrés. Après la visite de l’établissement, nous avons tous joué au foot (ils nous ont mis la pâté malgré l’avantage que nous avions avec nos chaussures qui nous tenaient bien au pied). Lors de la fin de matinée, les élèves du Bénin étaient déçus de nous voir partir, ils nous ont tous encerclés, en nous faisant des câlins ou en nous tenant les mains.

L’après-midi nous avons été invités à l’université de la ville de Bohicon. Lors de cette visite, les sujets abordés étaient différents par rapport aux précédentes visites d’écoles. L’âge des étudiants et la maturité faisant, ils posaient des questions plus profondes et réfléchies. Ils nous ont notamment amenés à réfléchir sur nos richesses respectives car ils craignaient qu’on ne voit que la pauvreté financière de leur beau pays. On a en effet ressenti une certaine amertume envers les européens due à des expériences malheureuses de certains. Notre réponse sincère et immédiate les ont rassurés car en une semaine, nous avons été témoins de tant de belles choses, que nous n’avons pas tari d’éloges. Cette échange nous a confirmé l’importance de notre témoignage auprès de vous via ce site, chers lecteurs français, pour vous montrer toutes leurs richesses et nous rappeler à tous que nous nous enrichissons en nous mélangeant car nous avons tant de choses à apprendre de nos différentes cultures dans le monde entier!

D’ailleurs, le soir même, nous avons reçu des invités, un groupe de jeunes catholiques : « les feux nouveaux ». Nous avons beaucoup parlé de religion, des différences entre le Bénin et la France. Ils étaient très surpris du fait qu’il y ait beaucoup moins de croyants et que nous manquons de prêtres en France.

Nous avons conclu par des chants et de la danse. C’était vraiment sympa! Il faut d’ailleurs qu’on travaille nos compétences en chant et en danse…